vendredi 18 février 2022

Le Monstre des Temps perdus - Eugène Lourié 1953 Multi







Synopsis : Toute la ville de New-York s'apprête à subir la colère d'un monstre brusquement réveillé par des essais nucléaires...




Devenu réalisateur à plus de 50 ans, Eugène Lourié a connu un parcours pour le moins atypique. Exilé russe fuyant la Révolution Bolchévique comme beaucoup de ses compatriotes, il débarque en France en 1921. Passionné de peinture, il  fait ses premières armes en tant que décorateur, avant de croiser la route de Jean Renoir, qu'il finira par suivre aux États-Unis, pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est seulement à l'âge de 51 ans qu'il réalise son premier long métrage, The Monster from Beneath the Sea, un sympathique film de dinosaure qui cristallise déjà tout l'amour que porte Eugène Lourié  pour ces lézards géants. Sur les quatre films dont il est le réalisateur, trois font la part belle à ces monstres d'un autre temps. Il est vrai que leur taille, leur morphologie et la terreur qu'ils inspirent n'ont jamais cessé de stupéfier les cinéastes et d'enflammer leur imagination !  Pouvoir imaginer comment les hommes et les dinosaures se seraient affrontés, s'ils avaient réellement coexisté, a toujours été pour eux, une source d'inspiration. Comme si la confrontation de ces deux espèces évoluant au sommet de l'échelle du vivant, faisait forcément surgir nos plus folles angoisses...

The Monster from Beneath the Sea, a coûté la modique somme de 200 000 dollars. Les producteurs Jack Dietz, et  Hal Chaster se sont adjoint les services de Ray Harryhausen, aux dépens du trop onéreux Willis O' Brien  pour les effets spéciaux. Celui qui deviendra le maître incontesté de la Stop Motion vient de faire des débuts prometteurs en 1949 dans Mighty Joe Young de Ernest B. Schoedsack, en tant qu’assistant de Willis O'Brien. C'est un Ray Harryhausen certes débutant, mais qui s'emploie plutôt bien à donner vie à un dinosaure imaginaire, curieux mixte entre un T-Rex et un crocodile !  






Baptisée Redhosaure, cette bête des temps primitifs en hibernation, longtemps emprisonnée des glaces arctiques, est brusquement tirée de son sommeil par une explosion nucléaire. Et autant dire qu'elle est furibarde d'avoir été dérangée et que sa colère sera terrible. 
Certes, les effets spéciaux peuvent paraître grossiers à l'ère du tout numérique. Ray Harryhausen utilisa pour la première fois un procédé appelé Dynamation en intégrant une figurine miniature, en l'occurrence un dinosaure en mousse de latex, animé en stop motion, image par image, dans des prises de vues réelles. Grâce à un astucieux système de cache et de rétroprojection, l'illusion est presque parfaite. Bien sûr, même si la technique n'en est qu'à ses balbutiements, Ray Harryhausen n'aura de cesse de l'affiner et de la perfectionner tout au long de son œuvre. Malgré une démarche saccadée, le saurien donne ainsi vraiment l'impression d'évoluer dans des décors réels. Même s'il ne laisse transparaître aucune émotion, le voir déambuler dans les rues de New Yorkdans une foule en panique, écrasant tout sur son passage et croquant un peu de chair humaine, garde pour moi un charme jubilatoire…


Une dentition au poil pour un menu avalé à la hâte.




Si le tournage de film prend une quinzaine de jours, il faudra à Ray Harryhausen près de sept mois pour venir à bout des effets spéciaux, ce qui donne la mesure du travail exigé... 


Une fois le film dans la boîte, les producteurs décidèrent de le revendre, moyennant 450 000 dollars, à Warner Bros, afin de lui accorder une plus large diffusion. Mais, en changeant de main, le film changea aussi de titre, et The Monster from Beneath the Sea se transforma en The Beast from 20,000 Fathoms. L’opération financière rapporta 450 000 dollars, mais fut loin d’être une bonne affaire étant donné le succès que le film rencontra auprès du public. 5 millions de dollars dans les caisses en un an ... ! Plutôt pas mal pour un film au budget si serré !

Dans The Beast from 20,000 Fathoms, on retrouve ce qui fait le sel des films de science-fiction des années 50 : la peur de l'arme atomique, symbole d'un monde que l'homme a soudain le pouvoir de faire sombrer dans l'Apocalypse. Cette tension et cette angoisse, bien réelles, ont donné lieu à une pléthore de films mettant en scène un monde ravagé par des catastrophes, un monde subitement et gravement chamboulé par l'apparition soudaine de monstres antédiluviens, semant le chaos et la terreur. Tous ces films sont évidemment  une représentation cinématographique de nos peurs primales, une métaphore de nos peurs inconscientes, que l'imminence d'une catastrophe nucléaire a naturellement aiguisées. 

Le film s'inspire d'une nouvelle de Ray Bradbury, La Corne de Brume, magnifique histoire de dinosaure marin solitaire, surgi des abysses de l'océan, et éperdument attiré par la plainte sonore que la corne de brume d'un phare émet régulièrement. Cette histoire de dinosaure amoureux d'une corne de brume, racontée par un vieux loup de mer, regorge de poésie. Cet océan mystérieux et primitif nappé de brouillard laisse planer comme un étrange et captivant parfum. Et dans sa solitude, la vieille bête, rescapée des temps immémoriaux, semble magnétiquement répondre aux mugissements du phare, ces derniers résonnant comme autant d'appels amoureux, auxquels la pauvre bête s'évertue à répondre dans un dialogue aussi mystérieux que désespérément entêtant. L'écriture et l'univers de Ray Bradbury sont d'une expressivité visuelle saisissante, mais le film d'Eugène Lourié ne retiendra finalement de la nouvelle de Ray Bradbury que le tableau spectaculaire d'un dinosaure assaillant de rage un phare pour le détruire. 


Superbe illustration de James R. Bingham figurant dans The Saturday Evening Post en 1951, lors de la publication de La Corne de Brume de Ray Bradbury. 







       


La même scène reprise dans Le Monstre des temps perdus à l'esthétisme raffiné. La lumière blafarde du phare découpant la silhouette du saurien dans un saisissant jeu d'ombre chinoise.

C'est une vision certes spectaculaire, qui frappe au plus haut point l'imagination, mais 
la Corne de Brume est, à mon sens, bien plus qu'une nouvelle fantastique. C'est un poème philosophique sur les espoirs déçus de la vie, de l'amour, et sur les ténébreuses et destructrices aspirations de la passion amoureuse.
Publiée en 1950, la Corne de Brume marque pour Ray Bradbury un changement radical dans son existence, car ce sont les dinosaures qui le motiveront à devenir écrivain et le porteront jusqu'à la reconnaissance de ses pairs. 




Bonus :


Vidéos :

- Ray Harryhausen et Ray Bradbury, animés tous les deux du même amour pour les dinosaures, donnent une conférence devant un auditoire chanceux et captivé. J'ai été séduit et subjugué par l'incroyable faconde de l'écrivain, jamais à court d'anecdotes et d'humour, pour faire revivre cette époque lointaine. Ray Bradbury, en chaise roulante, est intarissable, et son bagout fait merveille. Il faut l'entendre parler de sa rencontre étonnante avec le producteur Jack Dietz  Celui-ci avait déjà élaboré un scénario à partir de l'image saisissante d'un dinosaure s'attaquant à un phare, illustrant la propre nouvelle de Ray Bradbury publiée dans The Saturday Evening Post ! Ce qui n'échappa pas à Ray Bradbury qui fit élégamment remarquer à ce producteur, qui voulait avoir son avis sur cette ébauche de scénario, qu'on ne lui avait pas demandé l'autorisation d'utiliser sa nouvelle à des fins commerciales (un comble !) et que pour une collaboration plus avancée, il serait tout de même bon de s'acquitter des droits d'auteur qui lui reviennent…
Les deux Ray, complices et amis dans la vie, partagent la même passion pour les dinosaures, et si l'un a pris la voie de l'animation et du cinéma, l'autre a choisi la littérature pour redonner vie à ces anciennes créatures disparues.
Leur complicité  ne s'estompera jamais au fil des décennies, même si The Beast from 20,000 Fathoms  restera le fruit de leur unique et éclatante collaboration.  
Nos deux compères n'oublient pas de nous livrer au passage le secret de leur amitié  : avoir grandi sans avoir "réellement" grandi, être restés d'éternels et grands enfants... (Remux Blu-Ray -HD - VOSTFR - 17mn)

- Ray Harryhausen (Remux Blu-Ray - HD - VOSTFR - 6mn)

- Ray Harryhausen (Remux Blu-Ray -HD - VOSTFR - 1mn)
  
- Science-fiction et paranoïa : la culture de la peur aux États-Unis. (HDTV - 2010 - 53 mn)  Le cinéma américain vu à travers le prisme de la peur.



Livres et Revues :


- La Corne de Brumede Ray Bradbury. Une immersion enivrante dans l'univers fantastique de Ray Bradbury. Extrait de Histoires de Dinosaures, édité chez Gallimard Jeunesse.2004. (PDF-10p)


- Positif n°249. Décembre 1981. (PDF - Extraits - 11p) Au terme de sa longue et riche carrière cinématographique, Ray Harryhausen, interviewé ici par Alain Garsault et Hubert Niogret, révèle ses principales influences qui ont déterminé l'évolution de son cheminement artistique. Ainsi rend-il hommage à Willis O'Brien, son mentor, et à Gustave Doré, dont les illustrations, aux éclairages fascinants, n'ont jamais cessé de l'émerveiller. Il s'explique aussi sur ses méthodes de travail artisanales, en mettant en avant son sens aigu de l'économie et de la simplicité. C'est un principe dont il ne se départit jamais, et qui l'amène à chercher toujours plus de solutions pragmatiques et inventives. À l'image de sa pieuvre à six tentacules, au lieu des huit habituels, créée pour le film, le Monstre vient de la mer. En faisant l'économie de deux tentacules, sans éveiller le moindre soupçon chez le spectateur, Ray Harryhausen se dispense ainsi d'un grand nombre de plans à animer en stop motion, réalisant du même coup, des économies de temps et de budget. Dans le même ordre d'idées, l'utilisation de figurines miniaturisées s'explique parce que des objets trop grands rendent leur manipulation trop difficile et trop coûteuse. Ray s'est donc appliqué à ne rien construire de superflu, à la fois pour des raisons artistiques et budgétaires. Cette exigence, à laquelle il s'est astreint, a de quoi laisser aujourd'hui rêveur, quand on voit les sommes astronomiques allouées à certains films...  







 
                                                             


-L'Écran fantastique n°204. Ray Harryhausen. L'homme qui illustra mythes et légendes. (PDF - Extraits - 6p ) 







                                         


                                                              
                                                              

-L'Écran fantastique n°350. Evolution la Préhistoire de Ray Harryhausen. (PDF - Extraits - 3p)

                                          


                                           



-L'Écran fantastique n°303. Un magicien nommé Ray Harryhausen de Pascal Pinteau(PDF - Extraits - 7p)








            


Radio : 


-Âges sombres et salles obscures. ( France Culture - Flac - 52mn) Comment le cinéma de science-fiction des années 50, avec ses monstres terrifiants, s'est fait l'écho de nos peurs, engendrées par l'apparition des armes nucléaires et de leur pouvoir de destruction. Avec Fabien Mauro, spécialiste du cinéma de SF japonais.



Liens  : 


Le Monstre des Temps perdus :  MOperdu

( Remux  Blu-Ray - Multi )


Bonus :  BonusMO




Kermite.

mercredi 16 février 2022

Ray Harryhausen, le Titan des effets spéciaux - 2011 VOSTFR, Gilles Penso et Alexandre Poncet








Je dois à Ray Harryhausen mon amour du cinéma fantastique et l'éveil de mon imagination. Le crabe géant de L'Île mystérieuse (Cy Enfield, 1961) m'avait enfant stupéfait, non seulement par ses dimensions gigantesques, mais plus encore, par l'impression galvanisante d'être immergé dans un monde imaginaire, peuplé de monstres fabuleux, que je découvrais, fasciné, avec des yeux ronds comme des soucoupes. Aujourd'hui encore, ses créatures continuent de me fasciner et de m'émerveiller. Elles sont incroyablement vivantes et semblent s'animer comme par magie. Ray Harryhausen fait figure de sorcier en réussissant à leur insuffler la vie, et la magie opère, parce que ses figurines prennent soudain vie, s'animent miraculeusement sous nos yeux. Mais ces monstres ne sont pas aussi effrayants qu'ils en ont l'air. Ils ont du caractère et de la personnalité, en un mot, ils ont une âme. Pour reprendre une jolie formule d'Henri Selick, auteur de l' Étrange Noël de Mr Jack, «ses monstres ont du cœur», et pour cette qualité, je les trouve infiniment touchants.

Mais je suis encore plus impressionné depuis que j'ai compris comment Ray Harryhausen a élaboré et conçu ses effets spéciaux, et que j'ai découvert le secret de leur réalisation. Que de travail derrière ces mouvements en apparence si simples ! Filmer en Stop Motion, image par image, exige un travail titanesque, où patience, minutie et concentration sont constamment sollicitées. Comment imaginer que quelques secondes d'un plan animé en Stop Motion puissent exiger plusieurs semaines de travail, que certaines scènes demandent plusieurs mois de travail ? Sans doute le charme de la Stop Motion doit-il beaucoup à son caractère artisanal. Je suis vraiment admiratif du travail de Ray Harryhausen, que je considère comme un artiste dans son acception la plus noble. Il faisait tout lui-même en artisan chevronné, dessinait ses créatures, les sculptait et les cuisait. Composées d'une ossature métallique digne d'un jeu Meccano, elles étaient en elles-mêmes de véritables œuvres d'art et se distinguaient notamment par leur expressivité et leur souci du détail. Pour ses premiers essais d'animations, il les filmait avec une caméra 16 mm dans le garage de ses parents. Ces derniers l'ayant toujours aidé et soutenu dans cette voie. Ils se sont même investis dans les projets du fiston en apportant leur savoir-faire.

Ray Harryhausen avait certainement hérité de sa mère peintre et couturière, et de son père machiniste, toutes les qualités pour être à la fois bricoleur et artiste dans l'âme. Très présent sur les plateaux de tournage, il participait aussi à l'écriture des films en créant les story-boards et collaborait, pour une bonne part, au scénario, à la mise en scène et au montage des films. Sans doute, aimait-il à se considérer moins comme animateur d'effets spéciaux, que comme un véritable auteur et scénariste. Le fait que l'on se souvienne davantage de lui dans les films où il a déployé son talent, que des réalisateurs et acteurs (hormis la sculpturale Raquel Welch dans Un million d'années avant J.C. ... ) montre toute l'étendue de son emprise et la marque indélébile de son génie en matière d'animation.


Ray Harryhausen, le Titan des effets spéciaux, est un merveilleux documentaire de Gilles Penso et Alexandre Poncetdeux cinéphiles français passionnés de cinéma fantastique,  connus respectivement pour leur collaboration à la revue l'L'Écran Fantastique et Mad Movies. L'œuvre du plus célèbre créateur d'effets spéciaux est amoureusement décortiquée, analysée sous toutes les coutures, et le résultat de ce projet ambitieux et passionnant, nous offre ce qui se fait de mieux, jusqu'à maintenant, sur le travail et la carrière de Ray Harryhausen. 

Le titre est plutôt bien trouvé, car si  Ray Harryhausen fut bien un géant dans son domaine, celui de l'animation, il fut aussi un amoureux de la mythologie grecque. Jason et les Argonautes ou le Choc des Titans sont là pour en témoigner. À l'image des Dieux Olympiens s'amusant à manipuler le destin des humains, il a  composé un exubérant bestiaire de monstres et s'est immiscé dans leur intimité pour les faire vivre et évoluer dans un monde imaginaire, peuplé de mythes et de légendes.   

Ce documentaire est à mon sens une véritable caverne d'Ali Baba, tant la richesse du contenu et la diversité du matériau utilisé servent à mieux cerner la personnalité du plus célèbre créateur d'effets spéciaux. Interviews du Maître, brassage impressionnant d'archives, de rushs, d'images privées de Ray en famille, ainsi que des tournages de films. Sans oublier les cinéastes, acteurs, spécialistes en maquillage et effets spéciaux qui témoignent de leur reconnaissance envers celui qui les a stimulés, marqués et guidés. Je n'oublie pas les nombreux extraits de films, anciens et modernes, dont les auteurs du documentaire ont réussi à obtenir, ô miracle, l'exploitation et la diffusion. Ils illustrent à merveille comment Ray Harryhausen a inspiré toute une génération de cinéastes, parmi lesquels Steven Spielberg, Tim Burton, James Cameron, Peter Jackson, Guillermo Del Toro et bien d'autres, qui avouent lui avoir rendu hommage à travers leurs films, sous forme de clins d'œil ou par des emprunts variés. L'ordre chronologique est respecté à travers une filmographie qui s'étale sur près de quatre décennies. Sans verser dans l'hagiographie, ce documentaire, dont la genèse est presque un roman, a pris le temps de mûrir. Depuis que Gilles Penso et Alexandre Poncet ont réalisé les premières interviews de Ray Harryhausen en 2004, il s'est considérablement étoffé, grâce notamment aux apports de la fondation Ray & Diana Harryhausen, qui leur a ouvert quelques portes bien utiles, pour finalement devenir cet incontournable et précieux objet cinéphilique. 

Ce double DVD, sorti dans un  coffret collector édité par Rimini,  est une pure merveille, grâce aux nombreux bonus mis à disposition. On se régalera de l'avalanche d'interviews proposées. Elles n'ont pas été intégrées au montage final pour des raisons de redondance et de cohérence. En outre, cette version  dispose d'un  commentaire audio en VF toujours instructif de Gilles Penso et Alexandre Poncet. S'il n'évite pas les éternels remerciements d'usage, c'est un peu normal, puisque les grands pontes des Studios leur ont généreusement offert, sans contreparties financières, les extraits de (presque) tous les films désirés. Avec son lot d'anecdotes servis dans un affriolant luxe de détails, il éclaire un peu mieux la genèse d'un documentaire à la réalisation pour le moins chaotique.



Bonus : 


Vidéo :  




-Entretien avec Gilles Penso et Alexandre Poncet.  ( 16' VF - Remux DVD) 

-Un message de Ray Bradbury.  (2' Vostfr  - Remux DVD) Plus émouvant que jamais, Ray Bradbury envoie  un dernier message à son ami de toujours. 

-Interviews inédites.  (15' Vostfr  - Remux DVD)

-Une caverne aux trésors (14' - Vostfr - Remux DVD)

- À la Cinémathèque française, Gilles Penso et Alexandre Poncet, accompagnés des producteurs Tim Nicholson et Tony Dalton, donnent une conférence de presse pour présenter leur documentaire.  (18' Vostfr  - Remux DVD)

-Chutes d'interview. (53' Vostfr - Remux DVD)

-Une soirée avec Ray. (9' Vostfr - Remux DVD ) 

Ces 9 minutes sont un pur bonheur !  Ray, assis sur l'estrade, la canne entre les jambes, à l'image d'un vieux sage, fait claquer son humour par des piques toujours égayantes. Un régal ! 

-Scènes coupées. (8' Vostfr - Remux DVD )

-Quelques bribes d'images en Super 8 du tournage du film le 7ème voyage de Sinbad.  (3' Vostfr - Remux DVD)


-Les chroniques de Ray Harryhausen (55mn - Vostfr - Remux Blu-Ray - 1998 ). Un doc bien fourni sur la vie et l'œuvre de Ray Harryhausen.


-The Sci-Fi Boys. (Vostfr - 80' - Remux DVD - 2006)  Hommage à  Ray Harryhausen et Forrest J. Ackerman.


Revues : 



- Positif n°629-630. (jpg)






-L'Écran fantastique n°12. (PDF - Extraits - 18p ) 




-L'Écran fantastique n°345. Ray Harryhausen. Une intarissable source d'inspiration. (PDF - 4p) Un article de Gilles Penso (toujours lui!) sur l'influence que Ray Harryhausen exerçe sur la nouvelle et jeune génération de cinéastes, parmi lesquels, Steven Spielberg, Peter Jackson,  Sam Raimi... Comme disait Ray, l'effet boule de neige continue son petit bonhomme de chemin...








-L'Écran fantastique n°281. Ray Harryhausen attaque la ville!  (PDF - Extraits - 5p ) 








-L'Écran fantastique n°337. Les maitres du Stop Motion par Gilles Penso. (PDF - Extraits - 16p ) 








-L'Écran fantastique n°343. Hommage à Ray Harryhausen de Gilles Penso(PDF - Extraits - 11p ) 









-Cinéma 67, n°113. Harryhausen le magicien. (PDF - Extraits - 3p) 









Liens internet : 



Ray Harryhausen entre cyclopes et gorgones de Jean Segura 


Ray.Harryhausen.Le.Titan.Des.Effets.Spéciaux.2011.Remux.DVD.VOSTFR



Cinéludo




Liens :  


Ray Harryhausen le Titan des effets spéciaux :  TitanRay

(Remux DVD  - VOSTFR )


Bonus DVD  :  Bonuscollector

(Remux DVD  - VOSTFR )


Sci-Fi Boys : SFi

(Remux DVD  - VOSTFR )


Revues : Revues


Les chroniques de Ray Harryhausen :  ChroRay

(Remux Blu-Ray  - VOSTFR )



Kermite.