mardi 7 mai 2019

The Descent - Neil Marshall 2006






Alors celui-là, mon grand regret est de ne pas l'avoir vu au cinéma, dans une vraie salle, avec en guise de B.O., les cris apeurés des spectateurs...
À l'époque, je me souviens avoir loué le DVD à un vidéoclub, vaguement attiré par la pochette du DVD. J'en avais entendu parler, je savais que c'était un film d'horreur plutôt efficace, mais sans plus, je ne connaissais rien de l'histoire. Et pour mieux savourer et apprécier la chose, je m'étais fait un devoir de ne rien lire sur le film avant de l'avoir vu. Nada. Pas un article, même pas le début du synopsis. Le plaisir de la découverte avant tout.
Je mets la galette dans le lecteur et là, je prends le truc en pleine gueule, puissance au carré, jamais un film d'horreur ne m'a fait autant frissonner, sursauter, crier, bondir de mon fauteuil. Comment dire, cette expérience m'a marqué au fer rouge. La peur vissée au ventre, j'en suis sorti, non pas traumatisé, mais sur les genoux, physiquement vidé, essoré, exténué par la dramaturgie de ce huis clos suffocant. On a du mal à respirer dans ce survival étouffant, on est pris à la gorge par la tension dramatique, comme oppressé par un étau qui vous comprime la poitrine à un point que vous ne pouvez même pas imaginer. Ce soir-là, j'ai été secoué comme rarement je l'ai été. 
The Descent est bien l'un des films les plus angoissants qu'il m'ait été donné de voir. Non pas une descente aux enfers, mais un voyage abyssal et sans retour, dans les tréfonds de nos peurs primaires et animales.
Kermite.

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