
Français d’origine russe, Eugène
Lourié commence sa carrière en travaillant pour
Jean Renoir, Charlie Chaplin et Julien Duvivier, en tant que chef
décorateur. C’est dire s’il a été à bonne école…. avant
de passer à la mise en scène à partir de 1953, et de sortir
quelques films de pure science-fiction, parmi lesquels le
classique, The Beast from 20,000 Fathoms (1953). Le Colosse de New York est certes un film mineur, mais
se laisse néanmoins regarder avec beaucoup de plaisir.
Un savant
fou élabore un colosse d’acier à partir du cerveau d’un
scientifique de génie, mort par accident. On retrouve ici toute la
thématique du savant fou : les expériences sur le cerveau humain
ont toujours fait fantasmer les cinéastes. Obsédé par le
gigantisme, le réalisateur échafaude un géant de métal doué de
conscience et de pouvoirs destructeurs. Si le monstre s’avère
d’une désarmante simplicité, il possède néanmoins un petit
charme rétro auquel je ne suis pas insensible. Bien sûr, les effets
spéciaux sont…. rudimentaires !!
Le film développe des
idées intéressantes qui auraient gagné à être davantage
affinées. Par exemple, la filiation du robot à ses origines
humaines. La créature, peut-elle avoir, comme l’homme, des
sentiments propres ? Avec en filigrane, la réponse apportée
par Eugène Lourié, à savoir que,
finalement, sans âme, nous sommes tous des monstres…
- Bonus : Bande-annonce (?)
- Extrait
de Mad Movie : Eugène Lourié Monsieur
Dinosaure revient sur la carrière du réalisateur. (PDF -
5 pages)
- Comme le BR est en VO, ajout, à part, des sous-titres
synchronisés et costumés par mes soins.
Kermite.
Lien :
https://1fichier.com/?qw866mbu30f1xnlrbo06
(Bluray Remux)
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