Philippe
Mathieu,
administrateur du Musée de la Marine de Rochefort, est un historien
passionné : il veut comprendre ce qui s'est réellement passé
ce 2 juillet 1816, quand la frégate La
Méduse s'échoue
sur le banc
d'Arguin,
à 80 km des côtes africaines. Deux semaines plus tôt, le 17 juin
1817, elle avait quitté l'île d'Aix en compagnie de trois autres
navires, en route vers le Sénégal, afin que soit rétablie la
souveraineté française dans les colonies restituées par la
Grande-Bretagne, suivant les termes du Traité de Paris.
Le drame maritime qui va se jouer le 2 juillet 1816 sur La Méduse est essentiellement dû à l'imprudence, l'inexpérience et l'incompétence de son Capitaine, le bien nommé Hugues Duroy de Chaumareys, sous les ordres duquel était placé l'équipage du navire. Des erreurs de navigation impardonnables, ainsi qu'un comportement indigne d'un Capitaine, ont fait de lui l'une des figures emblématiques du déshonneur de la Marine française. Il échappa miraculeusement à la peine de mort, et après avoir été radié de la Marine et purgé trois années de prison, mourut en 1841, éloigné de tous, méprisé de tous.
Le drame maritime qui va se jouer le 2 juillet 1816 sur La Méduse est essentiellement dû à l'imprudence, l'inexpérience et l'incompétence de son Capitaine, le bien nommé Hugues Duroy de Chaumareys, sous les ordres duquel était placé l'équipage du navire. Des erreurs de navigation impardonnables, ainsi qu'un comportement indigne d'un Capitaine, ont fait de lui l'une des figures emblématiques du déshonneur de la Marine française. Il échappa miraculeusement à la peine de mort, et après avoir été radié de la Marine et purgé trois années de prison, mourut en 1841, éloigné de tous, méprisé de tous.
En bon historien, Philippe Mathieu mène l'enquête. Grâce au livre publié en 1817, écrit conjointement par Alexandre Corréard, ingénieur géographe, et Jean-Baptiste Savigny, médecin chirurgien, tous les deux rescapés du radeau, le voile se lève sur les circonstances du drame : mutineries, massacres, ivresses hallucinatoires, anthropophagie, et j'en passe... Le radeau est en proie à un chaos indescriptible. Un climat de terreur, de folie et d'apocalypse qui explique comment, de 150 passagers au départ sur le radeau, ils n'étaient plus que 15 deux semaines plus tard, quand ils furent sauvés et recueillis par le brick L'Argus.
Philippe Mathieu a pour ambition de reconstituer grandeur nature, avec le concours de plusieurs spécialistes, ce gigantesque radeau de 20 mètres sur 12. Une entreprise un peu folle qui permet de mieux comprendre et d'approcher au plus près la tragédie, immortalisée par le peintre Théodore Géricault dans le plus célèbre de ses tableaux.
Bonus :
- Mémo historique sur le doc diffusé par Arte (radeau de la Méduse) (Pdf)
- Voyage au bout de l'enfer (Le Figaro Histoire) (Pdf) : un condensé du drame.
- L'infatigable Alain Decaux raconte.... le radeau de la Méduse. (55mn - MP4)
- Un quart d'heure avec Georges Bordonove. (France Culture - 14mn - Flac)
- Les naufragés de la Méduse. (France Inter - 29mn - Flac)
- Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault (France Culture - 4mn - Flac) : petite histoire du tableau de Géricault.
Lien : https://1fichier.com/?el8x6mli66lm9mxyt3h3
HDTV (1440x1080)
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